1° si l'employeur a une bonne connaissance des paramètres de ventilation des locaux (débit et taux de renouvellement), des paramètres de fonctionnement (gestion technique centralisée, rapport d'alarme ou de panne), et qu'il peut maîtriser le taux d'occupation (n. de personnes maxi présentes), en général déterminé par la configuration des postes de travail, le monitoring en continu n'apportera pas ou peu d'information utile : la concentration en CO2 reflétera l'état d'équilibre atteint des volumes occupés en fonction du nombre d'occupants, et fluctuera peu, et sera atténué simplement par la ventilation naturelle (portes et fenêtres ouvertes si elle existe)
2° si ces informations ne sont pas connues, un mesurage préalable pourra donner des ordres de grandeurs (en particulier, le seuil communément admis d'un renouvellement d'air suffisant est de 800 ppm), et de l'effet des actions simples (par ex temps d'ouverture d'une fenêtre nécessaire pour faire retomber la concentration à 400 ou 500 ppm)
3° pour des locaux où il est connu que la ventilation mécanique ou naturelle n'existe pas (pas d'air de pulsion ni d'extraction, pas ou peu de courant d'air) et pour les locaux à occupations variables par plusieurs personnes (salles de réunion, quiet rooms, ...), un monitoring du CO2 sera utile pour limiter le taux d'occupation (s'il n'est pas déjà fixé par la distance de 1.5 m) ou pour rappeler à l'occupant d'aérer régulièrement (la présence d'un appareil de mesurage, avec des seuils d'alerte par couleur ou bip sonores est simple et efficace) ;
ne perdons pas de vue que le monitoring du CO2 n'est qu'un moyen de prévention, parmi les mesures d'hygiène générale (distances, gestes barrières, nettoyage, quarantaine, ...)
dans un contexte non Covid (mais peut-on réalistement imaginer aujourd'hui, avec le maintien du Covid comme endémique, qu'à l'avenir il n'y aura plus besoin de garantir un renouvellement d'air satisfaisant dans les lieux de travail ?), le monitoring du CO2 n'est pas ou peu utile, vu les seuils d'effets du CO2 relativement élevés, en général bien supérieurs ou 1500 ppm que l'on mesure dans une salle de réunion non ventilée après quelques dizaines de minutes.
dans le contexte Covid : ça dépend... :
1° si l'employeur a une bonne connaissance des paramètres de ventilation des locaux (débit et taux de renouvellement), des paramètres de fonctionnement (gestion technique centralisée, rapport d'alarme ou de panne), et qu'il peut maîtriser le taux d'occupation (n. de personnes maxi présentes), en général déterminé par la configuration des postes de travail, le monitoring en continu n'apportera pas ou peu d'information utile : la concentration en CO2 reflétera l'état d'équilibre atteint des volumes occupés en fonction du nombre d'occupants, et fluctuera peu, et sera atténué simplement par la ventilation naturelle (portes et fenêtres ouvertes si elle existe)
2° si ces informations ne sont pas connues, un mesurage préalable pourra donner des ordres de grandeurs (en particulier, le seuil communément admis d'un renouvellement d'air suffisant est de 800 ppm), et de l'effet des actions simples (par ex temps d'ouverture d'une fenêtre nécessaire pour faire retomber la concentration à 400 ou 500 ppm)
3° pour des locaux où il est connu que la ventilation mécanique ou naturelle n'existe pas (pas d'air de pulsion ni d'extraction, pas ou peu de courant d'air) et pour les locaux à occupations variables par plusieurs personnes (salles de réunion, quiet rooms, ...), un monitoring du CO2 sera utile pour limiter le taux d'occupation (s'il n'est pas déjà fixé par la distance de 1.5 m) ou pour rappeler à l'occupant d'aérer régulièrement (la présence d'un appareil de mesurage, avec des seuils d'alerte par couleur ou bip sonores est simple et efficace) ;
ne perdons pas de vue que le monitoring du CO2 n'est qu'un moyen de prévention, parmi les mesures d'hygiène générale (distances, gestes barrières, nettoyage, quarantaine, ...)
dans un contexte non Covid (mais peut-on réalistement imaginer aujourd'hui, avec le maintien du Covid comme endémique, qu'à l'avenir il n'y aura plus besoin de garantir un renouvellement d'air satisfaisant dans les lieux de travail ?), le monitoring du CO2 n'est pas ou peu utile, vu les seuils d'effets du CO2 relativement élevés, en général bien supérieurs ou 1500 ppm que l'on mesure dans une salle de réunion non ventilée après quelques dizaines de minutes.